Theâtre musical & vidéo
(2010) / 1h00
Au commencement, il y aura un conte, une histoire… Virée nocturne ; échapper à la ville, suivre la route, tracer, vite… Pénétrer dans la forêt, y chercher quelque chose, une zone à part… Fin de la virée : la découverte de… le commencement d’autre chose… la chute… Telles sont les images qui nous conduisent au Royaume d’en-bas par le jeux des symboles et des espaces signifiants (la ville, la forêt obscure, une maison étrange,). La musique naît dans cette chute, et nous conduit par de longs glissements vers ce qui longuement ne sera qu’un non-lieu.
Dans ces mouvements ou les textes suivent une chronologie inverse (depuis la longue histoire des autodafé inspirée de Polastron au mythe de la Caverne de Platon), nous voulons nous poser la question suivante : que faisons-nous de la connaissance ?
Notre monde d’aujourd’hui surinformé et surchauffé à hautes doses de divertissements est-il bien différent de cet "en bas" ?
En bas, il n’y a rien d’autre que des gestes archaïques : ceux des musiciens, ceux tissés par des lumières fluorescentes qui évoquent la possible re-naissance, ceux des images transformées en des flux. Et puis, l'électricité qui vient amplifier la matière : la frappe, le glissement de l'archet, le jaillissement du souffle pour donner un sens tactile aux organes de production et faire vivre, dans les esprits, les mouvements de l’air.
De cet état redevenu initial, de cette énergie primitive viendra éclore une sorte de mécanique incantatoire œuvrant de la vitesse, de tumulte et de rupture…
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Images
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